banniere coups de coeur 2Hélène

Le cahier de recettes> De Jacky Durand (2019) journaliste à Libération et France-culture , chroniques culinaires.

Résumé : Mr Henri, le charismatique patron du ‘relais fleuri ‘s’est toujours opposé , sans explication à ce que son fils devienne cuisinier. Après son décès , Julien n’a qu’une obsession: retrouver le cahier où , depuis son enfance , il a vu son père noter ses tours de mains. Il découvre alors d’autres secrets….

Avis de France-culture :C’est un magnifique portrait d’homme , pour qui la cuisine est plus qu’un métier: un plaisir quotidien du partage et l’art de traverser les épreuves; une tendre déclaration d’amour filial, une histoire de transmission où à chaque page l’écriture sensuelle de l’auteur nous met l’eau à la bouche .

- Quel bon moment , attachant , touchant , émouvant!

 

La petite herboriste de Montmartre> de Donatella Rizzati ( 2017)

Née en 1973, elle est éditorialiste , traductrice littéraire et ...Naturopathe.

C’est son premier livre déjà traduit dans de nombreux pays. Voyages, rencontres , déambulations entre Paris et l’Italie

Résumé: Désemparée et anéantie par le décès de son époux à Rome où elle a vécu six années de bonheur , Viola revient à Paris; il y des des amies de longues date qui tiennent une herboristerie à Montmartre. Retourner là où tout à commencer , elle espère redonner un sens à sa nouvelle vie .

Une belle écriture simple mais raffinée pour traiter de thèmes difficiles qui jalonnent la vie des personnages.

Entre roman et autobiographie , il est évident que l’auteur aime la France et l’Italie , ses personnages et nous fait partager le bien-être apporté par la Naturopathie .

C’est doux, nostalgique, poétique , empathique et néanmoins dans la vraie vie: Un ouvrage qui fait du bien!

 

Face à la mer  de Françoise Bourdin ( 2018)

Née en 1952, elle à publié très jeune ( 19 ans)- elle a une quarantaine d’ouvrages à son actif , écrit aussi de nombreuses nouvelles- certains d’entre eux sont portés à l’écran par José Dayan- En 2020, elle rejoint K.Pancole pour le record des livres vendus .

Résumé: Mathieu a crée une magnifique librairie au Havre et lui voue tout son temps ...jusqu’au Burn out!  Il se réfugie dans sa vieille maison face à la mer; ses proches tentent de le ramener à la raison , mais c’est dans l’adversité qu’il est le meilleur et va retrouver goût à la vie.

Ce qui m’a tenté dans ce «classique» français c’est d’une part une histoire de librairie et d’autre part la ville du Havre , de beaux souvenirs pour moi. L’auteure a un vrai talent pour traiter les problèmes de sociétés et les relations familiales.

Elle crée une belle atmosphère entre la Ville , la région et ses personnages. Un bon moment assuré avec cette histoire qui nous ressemble

 

Nadine

Thésée, sa vie nouvelle de Camille de Toledo.

Le narrateur (mais on comprend très vite qu'il s'agit de l'auteur) accourt à l'appel du père, son frère s'est pendu. La pendaison est archaïque, la corde vient du passé, alors Thésée part vers une vie nouvelle, vers l'est avec 3 cartons d'archives, il fuit le présent, l'acte innommable, son histoire, le passé douloureux de ses parents, le souvenir de la shoah, l'acte de ce frère aimé, il va vers la lumière... Un corps très malade, en souffrance, un divorce difficile, un chagrin insurmontable... vont le décider à ouvrir ces "fenêtres du temps". Une vraie remontée dans le temps, le décortiquer pour comprendre, nul ne peut y échapper !

Il y a longtemps que je n'ai pas lu un livre d'une telle qualité ! Accompagner Thésée fut un vrai bonheur, chaque mot, chaque pensée, chaque mouvement, chaque personnage, chaque image... tout est juste. J'avais envie de tout souligner, tant tout me parlait ! L'écriture est belle, riche, très originale. Je vous en conseille vivement la lecture, comme moi vous serez peut-être éblouie. Je suis certaine que je le relirai bientôt...

 

Le livre des deux chemins" de Jodi Picoult.

Une annonce retentit dans la cabine, l'avion doit se poser d'urgence. Dawn à ce moment-là ne pense pas à son mari tendrement aimé mais à l'homme passionnément aimé en Egypte et quitté brutalement il y a 15 ans... Le livre est alors un aller-retour entre les deux périodes, entre les fouilles archéologiques dans une nécropole au sud du Caire avec Wyatt (donc la mort) et Boston où Dawn, accompagnatrice de fin de vie (donc la mort) vit avec son mari Brian...

Une plongée dans l'Egypte, une révélation de la 1ère carte de l'au-delà jamais découverte, des superstitions irlandaises, de la physique quantique expliquée avec un chat (et oui ! et j'ai compris !)... dans 500 pages dépaysantes, plutôt bien écrites, qui essayent de répondre à la question "Quelle vie aurais-je eue, si j'avais pris l'autre chemin ?" comme les 2 chemins proposés sur la carte tracée dans les sarcophages : la voie terrestre noire ou la voie fluviale bleue ? Là aussi je me suis "régalée" même si la profondeur n'est pas la même ! Une vraie belle histoire, un vrai roman qui nous mène aussi à réfléchir...

 

Thérèse

Ce matin là, de Gaelle JOSSE

Clara, jeune trentenaire est chargée de clientèle dans une société de crédit. Efficace et investie dans son travail. Mais un matin, tout craque, tout part en vrille : travail, famille, amour.. C'est le burn out. Comment va t elle remonter la pente, se reconstruire ?

Une histoire universelle si bien décrite par la fine plume de Gaelle Josse. Un roman tout en nuances, si près des émotions de la vie.

 

 

 

Contre la peur, d'André COMTE SPONVILLE

Philosophe, l'auteur a réuni en courts chapîtres des textes qu'il avait fait paraître dans des revues comme le Monde des Religions, ou Challanges.

IL s'inspire de l'actualité du monde pour aborder des thèmes intemporels tels que la religion, la démocratie, la justice, l'éducation... 

Des sujets que l'on peut redécouvrir car comme le dit l'auteur     "penser guérit parfois de la déception comme de la peur ".

L'écriture est d'une grande accessibilité

 

Elisabeth

Le  cabaret  des  oiseaux"   d'André  Bucher  

C'est  l'histoire  d'un   petit  garçon  de  6   ans  qui  assiste   au  meurtre   de  sa  mère.......il  s 'est  caché    dans  un  arbre  et   traumatisé  par ce  meurtre  ,  on  le  voit  grandir,  évoluant  comme  il  le  peut, n'ayant  pas  beaucoup  de  moyens   il  nous  restitue  avec  son  langage  d'enfant  ses  observations   d'enfant  ,  dans  ce  monde   d'adultes,  n'etant  pas  beaucoup  aidé  par  son  père   alcoolique  qu'il  aime  ,   et  Germain  qui  sera  pour lui  un  grand père......,

André  Bucher  nous  décrit   un  univers   simple   ,  sobre ,  où la  description  de la  nature  lui  est  chère   et  tellement  bien  exprimée.

 

Iolé

«Embrouille à Monaco » de Peter Mayle ( 2017)

Son dernier roman . Peter Mayle (1939-2018 ) publicitaire londonien qui s’était installé avec son épouse en Provence .

➢ L’histoire: Elena, travaillant à Los Angeles dans une compagnie d’assurance va être envoyée dans une succursale parisienne pour le vol des diamants de Mme Castellaci dans sa maison à Nice.Tombée sous le charme provençal; elle cherche simultanément une propriété où elle veut s’établir avec son compagnon Sam Levitt: un homme passionné par les enquêtes !

Le récit est long à démarrer : le début n’étant qu’une suite de réceptions mondaines, de descriptions de recettes…ou encore de l’avancement des travaux de la future demeure qu’Elena vient d’acheter. A partir de la moitié du roman, un objet va susciter la curiosité, l’intérêt pour l’enquête et celle-ci va s’accélérer à partir du chapitre 21; les cinquante dernières pages .

 

J’avais lu «Hôtel Pastis» où la construction du roman et l’enquête étaient beaucoup plus haletante! J’avais pris beaucoup plus de plaisir à sa lecture! Dommage: La Provence est si belle avec son côté convivial, ses cigales,ses champs de lavande,son rosé!

 

 

 

 

 

 

«Tout ce qui nous répare» de Lori Nelson Spielman (2018)

Elle est née le 30/04/1961 et vit aux Etats-Unis dans le Michigan; a une formation d’orthophoniste,de conseillère d’orientation et d’enseignante maintenant elle se consacre complètement à l’écriture .

L’histoire: A New-York, Erika Blair est agent immobilier et poursuit une carrière talentueuse. Mère célibataire, elle vit avec ses deux filles Kristen et Annie étudiantes âgées toutes deux de dix-neuf ans . La vie va bousculer lorsque Kristen meurt dans le déraillement d’un train alors qu’elle rejoignait l’université.Remplies de culpabilité, de remords et de chagrin, Annie et Erika sont désemparées et se reprochent chacune à sa manière la mort de Kristen. Annie ne supportant plus l’atmosphère de la maison, va rejoindre sa tante et son grand-père . Pendant ce temps sa mère se réfugie dans le travail!Alors elle va commencer à recevoir des mails anonymes qu’elle reconnaît comme étant des reprises de citations collectées dans un carnet qu’elle même tenait de sa mère. Des citations comme celle-ci: « Ne confond pas ce qui est important et ce qui compte ». Cette dernière lui permettra de vivre finalement au présent . « fais la paix avec ton passé . Ton avenir en dépend .»

Un roman qui vous touche au plus profond de vous-même et vous entraîne à travers un suspense ...(Qui peut bien écrire ces messages?) Vous irez de surprise en surprise! Si vous vous laissez prendre par le récit tout comme je l’ai été vous ne le lâcherez pas avant la fin. ( Je l’ai lu en un après-midi!)

 

Edith

Tout comme Thérèse, j’ai eu un coup de cœur pour le dernier livre de Valérie Perrin « Trois » qui aborde avec beaucoup de subtilité les liens de l’amitié. En trame de fond, j’ai aimé l’intrigue qui capte l’attention. J’ai lu ce livre très vite avec le regret de le quitter. L’écriture est fluide, belle.

Le temps qui passe, l’amour, l’attachement aux êtres humains que l’on ne connaît finalement pas totalement… Tout est relaté avec douceur et gravité….

 

 

 

 

« La partie de chasse » d’Isabel Colgate.

L’action se déroule sur une période de 24 heures à l’aube de la première guerre mondiale, sur les terres anglaises de sir Randolf, un noble anglais qui reçoit sur ses terres à l’occasion d’une partie de chasse. Il s’agit d’une peinture d’un monde qui va s’effacer. Les aristocrates et les paysans se côtoient mais ne se mêlent pas. J’ai beaucoup aimé le personnage de l’enfant de l’aristocrate qui ne songe qu’à sauver son canard apprivoisé. C’est assez savoureux, on s’y croirait…. C’est un livre d’ambiance, les personnages ne laissent pas indifférents. On a l’impression d’être une petite souris qui observe toute cette comédie humaine, le tout dans un manoir anglais, dans des odeurs de fin d’automne…

 

 

 

Nadine

"La princesse et le pangolin" de Marc Lambron.

Greta la petite princesse visite plusieurs astéroïdes qui comportent toutes un nom célèbre. Je vous en donne les prénoms : Charlie, Ernesto, Frank, Karl, Nelson, Janis et Albert. Avez-vous trouvé les noms de famille ? Chacun lui apportera ce qu'il est et sera pour elle une réflexion sur la vie... Puis elle arrive sur terre, elle espère toujours trouver une solution à son "gros" problème : sur sa mini-planète bio les insectes menacent ses plants de quinoa... Là, elle trouvera le langage du coeur puisqu'on "ne voit bien qu'avec le coeur" auprès d'un pangolin...

Oui, c'est un livre délicieux, léger, poétique... mais tellement profond aussi ! Je suis certaine que sa lecture vous plaira et plaira même à vos ados, il est tout tout petit... Enfin, peut-être !

 

"L'été de la sorcière" de Nashiki Kaho.

Chats, sorcières et Japon, tout ce que j'aime ! Avec Mai, l'héroïne, qui a fait un burnout (l'école est pour elle un lieu de souffrance) vous rencontrerez sa grand-mère, une anglaise qui a épousé un japonais et chez qui elle se repose. Vous apprendrez plein de secrets... de sorcière bien sûr ! Vous sentirez l'odeur de la confiture de fraises sauvages qui cuit, vous serez assise sur une souche -c'est très apaisant-, vous apprendrez à faire une amulette pour bien dormir (c'est facile vous verrez !) et même que l'on ne meurt jamais... Et encore plein plein d'autres secrets... Glissez-vous avec délices dans ce livre imprégné des souvenirs d'enfance de son auteur...

 

Charline

MISSIPPI  de  HILLARY  JORDAN titre américain MUDBOUND livre de 2010 

résumé USA  vers 1945

Laura  Mac Allan  ,son mari  Henry  s'installent comme fermiers dans le delta du Missippi la vie est dure ,la terre un "bourbier" permanent (les fillettes du couple baptisent ainsi leur ferme!)

Jamie ,le frère d'Henry les rejoint à son retour de la guerre qu'il  a passé comme aviateur en Europe la famille vit avec le Papy !  personnage désagréable et raciste. 

Jamie va rencontrer Ronsel Jackson  ,fils de métayers noirs qui lui aussi rentre de la guerre qu'il a passée comme conducteur de char ;leur vécu commun va rapprocher les 2 hommes et leur faire oublier le racisme ambiant mais le racisme les rejoint et le KKlan n'est jamais loin! ce roman choral ,qui nous parle de l'Amérique Rurale ,juste après la seconde guerre,nous rappelle la tragédie des problèmes raciaux des USA.

Il nous présente un  beau récit sombre  avec lecture sobre et fluide. J'ai apprécié les personnages des femmes : Laura ,englué dans cette "boue " mentale et figurée la mère de  Ronsel  ,Florence un livre dur mais prenant!

 

FILLE DE HARKI par FATIMA BESNACI-LANCON en 2000

Fatima reçoit la phrase du président Bouteflika "les conditions ne sont encore venues pour des visites  de Harki en Algérie" Elle a 8 ans, quand elle  quitte l'algérie ;elle échappe de peu aux massacres  car son père faisait partie de l'armée française comme supplétif "harki"

Fatima nous raconte avec pudeur son enfance dans le camp de Rivesaltes  ,les souvenirs violents  ,le silence de son père  ,les témoignages de souffrances mais aussi l'entraide des femmes. 

Ce récit m'a beaucoup émue par sa profondeur sans haine ;on y apprend beaucoup sur une sombre période de notre histoire 

 

(BD)LA VIE .LA MORT ET TOUT  LE BAZAR par FRANCOIS BOUCQ vous verrez comme on peut rire avec la mort et admirer les dessins de BOUCq

 

 

 

 

 

 

Claude

Chrisian Signol. Sur la terre comme au ciel.

J'avais envie d'air pur, de nature et de simplicité. J'ai trouvé tout cela dans ce roman dont l'intrigue est simple; le père n'avait plus aucune nouvelle de son fils parti au Quèbec. La gendarmerie vient lui en donner. Accidenté et amnésique, il va retrouver petit à petit la mémoire et la santé auprès des étangs, les oiseaux, la nature de son enfance et la patience d'un père aimant. 

Rafaichissant, une grande connaissance de la nature que l'auteur nous fait partager. 

 

 

 

 

Marianne

"Comment tu parles de ton père" de Joann Sfar   Albin Michel 2016

Joann Sfar est un bédéiste connu ("le chat du rabbin" par ex.). Il est devenu dessinateur car c'était le seul domaine où n'excellait pas son père. Dans un langage fleuri teinté de circonvolutions, Joann Sfar nous dépeint sa vie, ses relations et c'est intéressant. Il se veut différent de son père et il l'est.

A vous de découvrir le livre....  Marianne  

 

 

 

 

Marie-France - Mes coups de cœur

Tatiana de ROSNAY : Céline du Bac - Min Jin LEE : Pachinko - Valérie PERIN : Trois - Irène FRAIN : Je te suivrai en Sibérie

 

Banniere Club lecture23

Mots en liberté de juin par Marie France

 Délicatesse – rire – couleur - bruit – gaspiller – maugréer – banal – malotru – attifer - irascible

 

André

Pour ne pas gaspiller vos couleurs intérieures, ayez la délicatesse de rire plutôt que maugréer quand un malotru irascible pour se sentir moins banal vous reproche à grands bruits d'être mal attifé.

 

Hélène

Figé devant la vitrine, le visage fermé il maugrée entre ses dents : "du temps gaspillé , un vernissage banal , des femmes attifées et des malotrus croyant tout savoir " Il hésite...qu'importe , son caractère irascible est connu. Le bruit ambiant ponctué d'éclats de rire et un déluge de couleurs vives le suffoquent. C'en est trop !        Avec une délicatesse inattendue , il referme la porte et s'en va …

Claude

Ce malotru irascible et mal attifé riait bruyamment sans délicatesse d'un voisin haut en couleur qui maugréait contre son chien entrain de gaspiller sa banale pâtée journalière.

Marie-France

«  Elle le trouvait banal, un vrai malotrus, irascible….Il se plaisait à maugréer, à rire bruyamment : un bruit riche en couleurs, sans aucune délicatesse….

 Mais, pourquoi gaspiller son temps à parler de lui ?...Parce qu’elle n’en revenait pas de le voir ce soir, parmi toutes ces femmes attifées de plumes, jouant au paon dans une scénette insolite »

Nadine

Comment toi mon amie as-tu pu croire que cette espèce de malotru, de plus très très mal attifé, toujours en train de maugréer dans sa moustache ou de s’emporter car monsieur est irascible! pouvait me plaire?

Je ne vais pas gaspiller mon temps avec un être aussi banal !Moi je les aime pleins de délicatesse, avec une voix douce qui ne me fait pas penser au bruit des ronflements de mon maître (enfin qui se dit être mon maître!) mais qui évoque les gargouillis, les rires des bébés humains!

Et surtout moi je les aime avec une toison aux belles couleurs d’automne chatoyantes les matous!

Signé ton amie Chatounette

Elisabeth

Un  engin  public,  au  BRUIT  IRASCIBLE   et  son  équipe  se  pose  devant  la  maison de  Luc..

"Mais   que  vient donc  faire   ce   monstre    MALOTRU?"  MAUGREE Luc.

ATTTIFE de  sa  blouse  de  peinture  et  chaussé  de  ses  BANALES  espadrilles, Luc  finit  par  en  RIRE et  se  propose   un  bain  de  nature.

Il  ne GASPILLE pas  son  temps et  prépare   ses  aquarelles,   pinceaux   et  ses  COULEURS  irisées  et  en DÉLICATESSE.

 charline

MARCEL ouvrit avec DELICATESSE la boite de ses souvenirs.

Gamin, il passait ses vacances chez sa tante et son oncle.ce dernier était un personnage  IRASCIBLE au possible . il occupait son temps à MAUGREER contre tout et tous:

"sa femme GASPILLAIT  trop d'argent, reprochait-il  

"Marcel faisait trop de BRUIT ! sa tante était douce et patiente, Marcel l'adorait.

Il se souvenait d'elle :un petit bout de bonne femme ,toujours ATTIFEE de vêtements de  COULEURS mal  assorties et surout MARCEL RIAIT aux éclats quand elle disait à son mari "monsieur ,vous êtes un MALOTRU" on se serait cru au théatre!

Ce souvenir BANAL lui fit venir une larme ;

 Marianne

Je ne le décrirais pas comme un malotru ni comme un être mal attifé ou irasciblemaugréant à tort et à travers mais plutôt comme un être banal.
Quoique, je me trompe peut-être en voulant le décrire. Il a certainement des qualités insoupçonnées, teintées de délicatesse, peut-être des rires en cascade que je n'ai jamais entendus ou porte-t-il des habits avec des couleurs insolites que je n'ai pas vus non plus.
Je l'imagine pourtant discret, ne faisant pas de bruit, à part lorsqu'il rit. A le regarder de près, il semble être un homme heureux qui ne gaspille pas sa vie avec des futlités.
Finalement et tout compte fait, Adrien ne semble pas si banal que ça.