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RadioMarcq blog Marcq en Baroeul
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12 octobre 2021

09 - Coups de cœur littéraires Septembre 2021 et "la phrase en liberté".

banniere coups de coeur 2Prochaine réunion du club de lecture de Marcq en Baroeul : mardi 2 novembre 2021

Hélène

 " la femme et l'oiseau " de Isabelle Sorente- 2021- ed. Lattès

l'auteure:  Elle est née en 1972 à Marseille; elle est l'auteure de plusieurs romans, elle a une chronique littéraire sur France-inter et dans Philosophie magazine.

Résumé:

A un moment difficile de sa vie, Elisabeth entraîne sa fille Vina à se réfugier pour quelques temps en Alsace chez son grand-oncle; lui vit quasiment en ermite et semble avoir une relation étrange avec les oiseaux.

Il n'a pas eu , non plus une vie facile; il fut, dés l'âge de 17 ans, un "malgré-nous" pendant la seconde guerre. entre l'adolescente qui n'aurait jamais dù naître et le vieil homme se tisse un lien privilégié et émouvant.

4ème de couv. < c'est un roman envoûtant sur les Malgré-nous du passé et ceux du présent, pris au piège de combats qu'ils n'ont pas choisis, héritiers de la violence et d'un lien mystique avec la Nature.

point de vue:

Dans le récit touchant du destin croisé de ces personnages vont se bousculer les secrets douloureux , la culpabilité, le devoir de mémoire, le souci de la transmission. la résilience des uns et des autres passe par la spiritualité , la dimension onirique voire fantastique via la magie de la nature mais aussi par le souci permanent de chacun de préserver son humanité, son honnêteté, son intégrité.

  

Christine

Shilpi Somaya Gowda, fille de parents émigrés originaire de l’Inde elle vit au Canada.

Ce livre a été écrit en 1970.

Une famille unie et joyeuse est confrontée à une terrible épreuve : le décès accidentel d’un enfant. Les parents sont démunis face à la douleur : la mère s’enferme dans le silence puis la méditation. Le père travaille de plus en plus et évite ainsi la confrontation avec son épouse. La séparation du couple est inévitable : ils divorcent. Et il y a Karina la fille ainée, bonne élève, une adolescente qui se cherche, élevée dans une famille métissées.

Le drame arrive elle culpabilise, elle dérive seule… Personne n’entend sa douleur.

Elle se débat, elle cherche un but dans la vie, elle veut qu’on la regarde, mais elle fait les mauvais choix et se marginalise.

Ce livre est touchant tant cette famille se bat pour reprendre pied et un équilibre.

L’enfant défunt est très présent dans cette reconstruction : une présence et le fil conducteur pour la reconstruction de cette famille.

 

Iolé

"Elle était une fois" de Yaël Neeman (09/2021 Acte Sud)

L'auteure est née en 1960 au kibboutz Yehi'am et y a vécu jusqu'à ses vingt ans. Elle vit aujourd'hui à Tel Aviv.

Comment est né ce livre?

L'auteure rendait visite à une étudiante en littérature, tout comme elle au début des années 1990 et là aperçut Pazith,le personnage du roman.Celle-ci parlait et soudain éclata de rire!"Son intérieur s'est-il illuminé vers son extérieur négligé"De là ont commencé les interviews pour questionner toutes les personnes qui l'avaient croisée."Prise dans les mailles du filet,sans trouver de réponse à la question,pourquoi je fais ça"(Yaël Neeman).

Qui était Pazith?

Née de parents polonais immigrés en Israël après la guerre, fille unique,ses parents imposants, étaient sans cesse en train de se montrer dans la rue,elle était en marge,transparente! Elle a reçu une éducation rigide,sans aucune affection.À l'école primaire, on hébraïsait les noms comme pour transformer toute la diaspora. Ainsi Sylvia Fein devint"Pazith", elle détestait celà;elle voulait être Silvia toute sa vie.Grâce à son enseignante à l'université,qui lui donna confiance en ses propres capacités...et devint traductrice.

Ceux qui l'ont connue parlent d'elle comme d'une personne exceptionnelle par la puissance qu'elle dégageait-dans sa force vitale autant que destructive-

Son seul parent proche d'elle,était son cousin Brian qui dira d'elle " Son drame était de n'avoir jamais eu de sentiment d'appartenance nulle part"

Le roman dresse une biographie composée d'un puzzle constitué par les souvenirs émouvants,troublants,tristes ou joyeux de personnes ayant croisé Pazith et à travers elle de toute une génération amputée de son histoire,enfantée dans la tragédie,marquée pour la vie.

UN RÉCIT SOBRE , ÉMOUVANT.

Marie-France

Un livre de Maud Ventura …. Une nouveauté de l’été…un premier roman …. « MON MARI »…

 Livre très déroutant et singulier.. Sous une plume très fluide, parfois avec une drôlerie féroce, l’auteure nous décrit la dépendance affective d’une femme de tous les excès, aux sentiments dévorants que sont la passion, la jalousie…

Et la fin … !!!  Si inattendue !!...

 

 

 

Edith

Eugénie Grandet de Balzac.

Eh oui, nous le connaissons toutes mais je le redécouvre et me régale. Surtout après avoir vu la remarquable interprétation d’Olivier Gourmet dans le film de Marc Dugain.

C’est intemporel, ciselé, plein d’humour et d’amour. Le vocabulaire, les personnages, la finesse et parfois la maladresse de Balzac. J’adore.

 

 

 

 

Charline

FOX  TROT de  MICHEL QUINT

Février 1934 l'affaire Stavinsky  éclabousse la classe politique et de violentes émeutes surviennent entre les ligues d'extrême droite et les partis de Gauche

à Lille,2 crimes :une riche veuve belge et une jeune trapéziste Lisa Kaiser    qui a  croisé le chemin de Charles ,  instituteur socialiste  ,amant de Nelly ,habile   couturière  

pendant l'enquête ,Charles  va accepter de devenir la "taupe " du maire  socialiste Roger Salengro ,en infiltrant les Croix de Feu ,mouvement  d'extrême droite !

mon avis: cette  période sensible me rappelle la nôtre  ,de plus nous retrouvons des lieux connus, les personnages nous entraînent dans une enquête sombre ,dans différents milieux politiques ,sociaux, ils nous agacent ,nous touchent

j'ai découvert des passages sans ponctuation  qui rythment le récit comme la danse" foxtrot". Un style sobre et fluide, une bonne plongée dans des histoires de vie dans l'Histoire récente !

 

Elisabeth

"Girl"   de  B .  O  brian

 J  ai  aimé  cette belle  histoire  de résilience    . C'est l’histoire d'une  adolescente nigérienne    capturée  par   des   miliciens  , mariée  de  force,  enceinte   et  enfermée jusqu’au  jour  où  elle s’échappe   ,   ..........

A  travers  ce  parcours  on ressent   une  force  de   vie  qui  domine ce  livre  tant  dans  la découverte  de la  maternité  pourtant imposée, qu' à travers  sa  relation  avec  sa  famille  et  sa mère  pas si  simple  que  cela!..........

  

Thérèse

FLORIDA  d' Olivier Bourdeaut

L'auteur de Bojangles  nous emmène cette fois ci dans le monde bien spécial

des concours de mini miss aux USA, précisément en Floride.

On y suit le parcours d'Elisabeth, 7 ans, que sa mère inscrit aux concours de Mini

Miss. La petite fille va être dépossédée de son enfance, outrageusement transformée

en Lolita. Elle va devenir "le jouet" de sa mère, qui est obsédée par les podiums et

la réussite de sa fille.

Mais à l'entrée de l'adolescence, Elisabeth va se venger..........

Un roman d'une terrible férocité mais en même temps avec des moments d'humour

incroyables. Une lecture qui bouscule.

 

bannière phrase en liberté

Phrases en liberté de Septembre :  "au moment de nous quitter, il me dit 2 choses"

 

Hélène /iolé dialogue :

La version orale enregistrée à écouter ici : LA VERSION ORALE

Version écrite

Senza compromessi:

Hélène: Pourquoi ce front plissé et cet air abattu, Iolé, ce n'est pas habituel , aurais-tu un souci?

Iolé: plutôt...une préoccupation et un peu de contrariété, dirai-je.

Hélène: tu m'expliques un peu ou....c'est indiscret?

Iolé: Hum...euh...je viens de parler longuement avec mon oncle , celui qui vit à Rome; nous échangions nos points de vue sur les traditions ancestrales.

Hélène: Ah! mais voilà un sujet plutôt intéressant! et c'est de la que vient ton tourment ?

Iolé: sans doute , car au moment de nous quitter, il me dit deux choses:

       < ...si tu ne te sens pas investie d'une mission, alors tu me fais vraiment de la peine, chiaro !>

Hélène: Ouh! en effet, la chose semble d'importance; votre confiance réciproque est engagée là, je me trompe ?

Iolé: on peut le dire, car il a ajouté en conclusion: < c'est un cadeau , un regalo , que l'Italie et Rome ont généreusement fait à l'humanité, capito !>

Hélène: rien que ça !! alors là, Iolé, je souhaite vraiment connaître le sujet de votre échange ?

Iolé: Oh ...c'est très simple : il s'agit du patrimoine gastronomique Italien et précisément de la recettes des pâtes à la carbonara!

Hélène: Alors là , je comprends mieux, j'entends presque la voix de ton oncle:

      < pour ce plat fabuleux, simple et authentique ....(les deux voix ensemble , dans un éclat de rire)

pas de crème fraîche ni de lardons !!  sacrilegio!

 

 Marie-France

«  Je ne veux plus jamais te voir …je ne t’aime plus ….. C’est ce qu’il m’a dit hier soir en me laissant.

Il était 20 h….Une averse nous avait surpris alors que nous marchions sur ce chemin de campagne, en direction de l’hôtel « Belle Brise » ….Nous, qui depuis notre jeunesse avions été inséparables ..

Pourquoi ces deux phrases, qui tels des coups de couteaux, m’ont traversé le cœur et maintenant le corps …Je m’en veux de n’avoir pas réagi, d’avoir laissé les heures accentuer mes questionnements ..

Je regarde par la fenêtre et dans la brume qui se dissipe lentement je laisse ma mémoire retracer ce que j’ai toujours cru être un inébranlable bonheur à deux.. »

  

Marianne

"Au moment de nous quitter, il me dit deux choses......."

 Au sortir du musée, au moment de nous quitter, il me dit à brûle pourpoint, alors que nous venions de découvrir cette exposition:

- Régine, pourquoi ne viendrais-tu pas vivre avec moi? Nous avons beaucoup de goûts semblables, une vision et des valeurs de vie qui nous correspondent bien à tous les deux. Il y a longtemps que nous nous connaissons et toi et moi sommes libres maintenant.

Je le regardai, le regard embué, jambes vacillantes, sur le point de tomber. Il me prit dans ses bras, me susurra à l'oreille:

- Une deuxième chose que je voulais te dire aussi; tu as les plus beaux cheveux du monde.

Secouée maintenant par les sanglots, il me serrait encore plus fort, mes larmes coulant sur son manteau. Je ne retenais pas ces larmes. J'espère qu'il comprenait.

A vrai dire, il y avait tellement de temps que j'attendais sa proposition. Une belle vie nous attendait, pensais-je, et elle commençait enfin.

Je relevai la tête, m'écartai à peine de lui et lui sourit.

 

 Edith

« Au moment de nous quitter, il me dit deux choses : « Cio, ma poule ! ». Fleur bleue, je saisis ces deux derniers mots avec un délicieux frisson. Il m’a appelée « sa poule » ! Enfin, après quelques années, mois, heures, minutes et secondes, mon chéri, coincé des mots m’appelle sous un nom nouveau. Il ne m’appelle plus Edith, prénom qui sonne comme un drapeau. Je n’en reviens pas. Bon, ma poule, c’est un peu grégaire mais c’est un début. Ces deux mots doux me semblent ronds comme un œuf, onctueux comme une crème normande.

Sans m’en rendre compte, j’arrive devant la grille de la maison. Soudain, je comprends. Stupeur et tremblements. Ma méprise se tient sur ses ergots, glousse et picore mes tomates.

Le téléphone sonne « Alors, tu l’as retrouvée ma poule, il faut la rentrer dans le poulailler ce soir ».

C’est elle sa poule.

Toutes les deux, nous nous fixons avec le même œil blasé.

« T’inquiète pas ma poule, ce soir, tu partageras mon repas et je t’assure que tu goûteras les restes de mon… coq au vin ! ».

 

 Elisabeth

"Nous  avions  décidé  de  nous   rendre  à la gare de  Marseille.

Mon  mari  m'accompagne   jusqu'au  départ  du train.

Lui même  avait  différé  son  retour  de   2 jours,  retenu  par son travail.

La   portière  du  train   entr'ouverte soudain    au  moment   de  nous   quitter,    il  me  dit  2   choses   que   je  n'ai  pu  comprendre  tellement  le bruit  du  départ   était   assourdissant!

Je  lui  fis   signe   de  me  téléphoner plus  tard! ......

 

 Thérèse

Julien et Simon aimaient se retrouver chaque mardi dans ce petit bistrot parisien.

Une longue et solide amitié les liait depuis l'époque où ils s'étaient rencontrés sur les bancs de cette grande école prestigieuse.

Ils avaient partagé tant de choses ensemble, les études, les concours, les sorties, une réussite professionnelle et une vie familiale épanouie, ..la réalisation de leurs rêves.

Le repas se terminait.

Ils étaient tellement complices que Simon observa un léger changement dans l'attitude de Julien ; il était un peu "ailleurs" peut être un peu moins enthousiaste que d'habitude.

-tout va bien Julien ? tu as des ennuis ? -non, non pas de problèmes tout va bien.

Au moment de se quitter, Julien dit à Simon :

En fait si, j'ai 2 choses à te dire :

La 1ère, c'est que je vais donner ma démission,

La 2è  c'est que nous allons déménager Marie et moi, nous allons quitter Paris.

Simon le regarda, médusé.

-C'est pas possible, tu ne vas pas plaquer ton job ? Tu t'es tant battu pour décrocher ce poste !

-Et bien si, j'ai bien réfléchi ; je me fais littéralement bouffer par le boulot et ce qui est peut être le plus important, je ne trouve plus de sens à celui-ci.

  J'ai une piste très sérieuse pour un travail en province.

  Écoute je n'ai plus trop le temps là, je dois y aller. Mais je t'expliquerai tout cela plus en détail la prochaine fois.

 Avant de monter dans sa voiture, il dit à Simon :

ne t'inquiète pas, je vais bien ; et puis le siège de l'entreprise est à Paris, je reviendrai régulièrement, on pourra continuer à se voir.

A mardi !

Simon regarda la voiture s'éloigner.  Au fond de lui-même, il enviait Julien.

 

 Françoise

Au moment de nous quitter, il me dit deux choses

Ce fut une grande surprise pour moi, jamais je n’aurai pu imaginer d’une part qu’il m’adresse la parole, et encore moins qu’il me fasse de telles révélations, d’autant que notre relation était toujours restée très en distance.

Pendant ces quelques mois qui suivirent mon embauche, je l’avais souvent croisé dans les couloirs, il me regardait intensément mais s’éloignait rapidement !

Aussi, le jour où je recevais une invitation pour son départ à la retraite, j’avais d’abord cru à une erreur, malgré tout, je m’étais décidée à y aller !

Je ne l’ai pas vu de la soirée, je discutais avec mes collègues, toujours un verre à la main, j’étais un peu éméchée , la soirée s’éternisait !

J’allais partir, quand tout à coup, je le vis traverser cette grande salle et fondre sur moi …

Là devant moi, dans le phrasé approximatif d’un homme ivre, il me révéla qu’il avait été fiancé à ma mère à qui je ressemblais beaucoup !

Parti pour un long séjour à l’étranger, quand il revint, sa fiancée s’était mariée et j’étais née !!!

Peut être étais-je sa fille ………………

  

Françoise

 Au moment de nous quitter, il me dit deux choses

Ce fut une grande surprise pour moi, jamais je n’aurai pu imaginer d’une part qu’il m’adresse la parole, et encore moins qu’il me fasse de telles révélations, d’autant que notre relation était toujours restée très en distance.

Pendant ces quelques mois qui suivirent mon embauche, je l’avais souvent croisé dans les couloirs, il me regardait intensément mais s’éloignait rapidement !

Aussi, le jour où je recevais une invitation pour son départ à la retraite, j’avais d’abord cru à une erreur, malgré tout, je m’étais décidée à y aller !

Je ne l’ai pas vu de la soirée, je discutais avec mes collègues, toujours un verre à la main, j’étais un peu éméchée , la soirée s’éternisait !

J’allais partir, quand tout à coup, je le vis traverser cette grande salle et fondre sur moi …

Là devant moi, dans le phrasé approximatif d’un homme ivre, il me révéla qu’il avait été fiancé à ma mère à qui je ressemblais beaucoup !

Parti pour un long séjour à l’étranger, quand il revint, sa fiancée s’était mariée et j’étais née !!!

Peut être étais-je sa fille ………………

 

Charline  (je vous raconterai qui m'a donné l'idée)

AU MOMENT DE NOUS QUITTER  IL ME DIT 2 CHOSES :

En me serrant  contre lui , il murmura "occupe toi bien de tes frères et de ta mère " et   en sortant de sa poche un ticket de métro  ,il ajouta "  ça peut servir  quand je reviendrai ..."

mon père n'avait jamais été bavard et ce n'est pas parce qu'il partait à la guerre qu'il allait le devenir !

Les quais de la gare de l'Est étaient bondés de familles éplorées; la fumée des locos accentuaient les larmes et les futurs soldats essayaient de chanter. 

Nous avons vécu au rythme des lettres  ,des angoisses  ;pendant  quatre longues  années et un jour ,un homme barbu, sale ,avec des béquilles est arrivé chez nous

IL brandissait un ticket de métro ! "on ne me l'a  pas poinçonné ,vous avez vu ça!"

 

Prochaine réunion du club de lecture de Marcq en Baroeul : mardi 2 novembre 2021

La "phrase en liberté d'Octobre" :  " je me réveille, quel jour sommes nous ? .....

 

 

 

 

 

 

 

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